Deux visions s’opposent lorsqu’il est question de recrutement : quand certains s’appuient sur des critères classiques en cherchant des profils expérimentés, d’autres leur préfèrent une stratégie plus orthodoxe en misant sur de jeunes talents inexpérimentés ! L’APEC a publié une étude qui souligne le fait que de plus en plus d’entreprises recrutent des jeunes diplômés sans expérience. En 2014, 28 % d’entres eux étaient toujours à la recherche de leur premier emploi 1 an après l’obtention de leur diplôme, tandis qu’en 2018 ils n’étaient plus que 18 %, ce qui tend à prouver que les chargés de recrutement changent peu à peu leurs fusils d’épaule.
Si le recrutement d’un collaborateur sans expérience peut, à première vue, représenter un risque, en quoi peut-il se révéler être une excellente stratégie en définitive ? Compta in Touch fait le point pour vous.
L’enthousiasme de la jeunesse
Tous les jeunes diplômés souhaitent rapidement intégrer le monde du travail pour mettre à profit ce qu’ils viennent d’apprendre, et ainsi mener à bien les missions qui leur sont confiées. De plus, ils font souvent preuve d’une curiosité insatiable. Leur enthousiasme est un réel moteur en termes d’engagement. Leur motivation est ainsi décuplée et leur loyauté sans faille, heureux d’avoir trouvé une entreprise qui leur fasse confiance, ils s’y intègrent d’autant mieux.
Adaptable et sans mauvaises habitudes
Sans expérience, un jeune collaborateur n’a pas encore pris de « mauvais plis ». Il n’est pas figé sur des habitudes et des modes de fonctionnement potentiellement dépassés. Malléable, il s’adapte facilement à vos méthodes et aux « bonnes pratiques » propres à votre organisation. De même, il est plus réceptif à la culture de votre entreprise et à vos objectifs. Enfin, souvent créatif et tout imprégné de ses 5 années universitaires, il est en capacité de s’adapter aux différentes situations et de trouver ses propres solutions.
Une nouvelle dynamique
Doté d’un regard neuf, il vous permet de prendre du recul et, si besoin en est, de remettre votre organisation en question. Plus que quiconque, il peut identifier les comportements et les habitudes enracinés qui peuvent nuire à la productivité. Force de proposition, il dynamise ainsi l’entreprise. Les outils numériques n’ont plus de secrets pour lui, en conséquence vous pouvez en profiter pour mettre en place le Reverse Mentoring, mentorat inversé en français.
Le principe du reverse mentoring ? : Dirigeant expérimenté (le mentoré), vous êtes « coaché » par votre jeune collaborateur (le mentor) sur des sujets aussi vastes que l’évolution des business model, la maîtrise des réseaux sociaux, ou le big data… Un échange entre pairs contextualisé !
Le numérique rapproche ainsi les générations, au lieu de les éloigner.
Enfin, le recrutement d’un jeune diplômé permet aussi une économie certaine. En effet, le nombre des années d’expérience a un coût.
Vous souhaitez aller plus loin ?
Implantez une nouvelle politique RH basée sur plus de proximité et d’écoute de vos salariés.
Les nouvelles générations sont particulièrement sensibles au sens de leur travail, à la RSE et aux valeurs de l’entreprise.
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